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Titi

16 avril 2006

enfermé dehors

C'est le dernier film d'Albert Dupontel. Soit j'étais vraiment fatigué, soit il était vraiment un peu décevant, mais je me suis endormi à la fin. Ceci, étant, l'ami avec lequel je suis allé le voir a plutôt apprécié lui. Comme d'habitude Dupontel joue un déjanté -qu'il joue très bien-, mais cette fois ci, j'ai un peu moins apprécié que d'habitude. Ensuite, nous sommes allé à bayonne, et sommes tombés sur la fête du jambon, je connaissais pas , mais c'était sympa, il y avait du monde un peu partout dans les rues du petit bayonne, un peu comme dans les fetes de l'été. vais me coucher , demain repas de famille.

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12 novembre 2005

sensibilité

Pierre françois lacenaire:"Quant à moi, je ne connais qu'une seule vertu, mais elle vaut toutes les autres, c'est la sensibilité. Or, combien peu d'hommes la possèdent ! combien peu d'hommes compatissent aux misères d'autrui autrement qu'en théorie et dans de beaux livres ! chez la plupart, quelle dureté, quelle indifférence pour tous les maux qui ne les touchent pas ! combien en est-il qui n'ont d'autre aumône à donner à celui qui leur tend la main, que ces mots jetés du haut de leur morgue stoïque : Travaille, paresseux ! Il ne faut pas encourager le vice et l'oisiveté, disent-ils pour excuse. Vice tant que vous voudrez ; si le vice ne devait pas manger, seriez-vous bien certains de dîner aujourd'hui, riches si froids et si orgueilleux, qui ne savez même pas placer un bienfait sans humilier et qui le faites même à dessein pour montrer une supériorité que vous ne devez qu'à votre or ? »



10 novembre 2005

La question qui plombe!

Ce matin, comme tous les autres, j'ai eu un réveil difficile. Je ne suis pas du matin. Mais ce matin, c'était pire, j'allais me lever de mon lit, alors qu'il fesait froid hors des couvertures, que depuis quelques jours, une espèce de chappe de flemmite aigue non pas d'origine virale, mais plutôt de lassitude de fin de saison, s'est abatu sur moi. Bon, je vais pas me plaindre, c'est pas ça, mais tout d'un coup, une question a surgit dans mon cerveau embrumé: mais au fait, pourquoi vas tu travailler ce matin? 

Et là, j'ai appuyé sur la touche de mon réveil qui le refait sonner dix minutes plus tard, me suis remis au plus profond de ma couverture, et me suis reposé tranquillement la question:  Mais oui, au fait, pourquoi donc est ce que je vais travailler ce matin?

ça n'a l'air de rien comme ça, mais c'est une question dangereuse, car de sa réponse dépend tout le reste de sa vie. On vit souvent un peu sur des rails qui sont tout fait, comme une espèce d'évidence, on ne remet plus en cause certaines choses établies: dans la vie, il faut travailler, c'est une obligation, c'est comme ça, il faut gagner sa vie, et puis il faut aussi donner un sens à sa vie, et patati et patata, enfin je vais pas énumérer toutes les raisons pour lesquelles il faut travailler. Mais franchement, même si l'oisiveté, c'est pas bien, des fois la vie de con qu'on a, eh bien, c'est pas mieux non plus, et des fois même, je me demande vraiment si l'homme est fait pour le travail. C'est bien gentil, oui, mais on est obligé, allez vous me dire.

Oui, oui. Quoi que.

Est ce bien évident? Quand je vois le nombre de copains autour de moi qui se font plus ou moins assisté par la société. Oh bien sûr, ils vivent avec trois franc six sous, se satisfont de pas grand chose, mais moi, je peux vous dire que n'empêche, ils sont pas stréssés par la vie, eux, en tout cas beaucoup moins que moi.

Et si j'allai pas bosser ce matin moi aussi, et puis merde? Est ce que ça vaut vraiment le coup tout ça? Et si je me laissais vivre maintenant? Pourquoi, pourquoi, mais pourquoi alors que je fais semblant de me poser la question, mon corps se remet déjà en route, en mode automatique pour commencer à se préparer... Des fois, j'aimerai bien shooté le crédit agricole, partir avec un sac de 2 millions d'euros, et me casser aux bahamas avec deux putes... Peut être que je serai moins respectable, mais ma vie, elle, elle serait peut être moins conne et moins stérile.

10 novembre 2005

Qui est dieu?

Quand tu penses très fort à quelque chose, que tu en as vraiment très envie, besoin, que c'est ce que tu désires le plus au monde, et bien Dieu, c'est le mec qui en a rien à foutre.

10 novembre 2005

METEO

carte Pour demain, les températures seront assez élevées pour la saison. Effectivement, ça va chauffer un peu partout, plus particulièrement dans les banlieux. Quoique même dans ma petite ville de rien du tout, où il y a même pas de banlieux, y a tout de même des crétins qui ont réussi à enflammer cinq voitures.

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4 novembre 2005

Les profs sont ils des feignasses?

Mes opinions sont souvent divergentes avec celles de la plupart de mes amis. En fait, ils sont tous socialistes, moi je sais pas trop, à la base de droite, je me sentirait maintenant plutôt de gauche (oups, j'ai relu et me suis aperçu qu'outre les fautes d'orthographes, en plus j'avais fait cette bourde, il faut lire: plutôt du centre, parce que de gauche, non mais, faut tout de même pas pousser mémé dans les horties). Mais en les écoutant, ils sont tellement braqués que j'ai presque envie de voter à droite uniquement pour les faire chier.

L'un d'entre eux vit des aides sociales, rmi, chômage, tous ces trucs... Y en a un autre qui ne fait rien non plus, il est prof. <---héhéhé Y en a un autre, on peut pas le taxer de feignasse, puisqu'il est pas fonctionnaire, il est contractuel. C'est à dire qu'il fait le même boulot que le fonctionnaire, et même il en fait plus, mais il ne peut porter le même titre ronflant et gagne beaucoup moins d'argent. C'est parce qu'il n'a pas passé les mêmes concours après des études moins longues pour finalement faire le même boulot, et même le faire mieux que les titulaires. Mais comme il n'est que contractuel, les autres le prennent pour de la merde, et il est corvéable à merci. 

Entre tous les fonctionnaires, les pires sont peut être les profs. Celui là est paternaliste, se croît très intelligent, cultivé... Pour lui, tous les gens qui n'ont pas bac+5 sont des abrutis, il a que peu de considération pour les ouvriers travaillant à l'usine, avec une pensée sur le monde calquée à la phrase près sur n'importe quel socialiste de prof de base, ils disent tous plus ou moins la même chose, et après va t'avancer que ceux qui ne pensent pas comme lui sont forcément cons, car si t'es un minimum intelligent pour ne pas te faire manipuler, tu dois être socialiste, faire parti de cette race de personne qui ont un esprit critique et qui comprennent que ce qui est bon est le socialisme.

Les politiques qui n'ont pas cette vision des choses sont forcément des menteurs, des manipulateurs, des populistes démagos, et si toi, un temps soi peu, une ou deux fois tu as une idée qui semble se rapprocher de la leur, c'est que t'es con ou influençable, ou que t'as aucun esprit critique, ou les trois à la fois. Et qu'en j'entends régulièrement sa façon de voir les choses, et surtout la façon dont il la défend, avec cette haine aveugle et sous jacente pour le medecin ou tout ce qui est libéral, eh bien ça me fait peur. Quand ils enseignent, les profs respectent ils vraiment la neutralité devant leurs élèvent, ne font ils pas passer inconsciemment leurs opinions? Quand je vois la rage qui l'anime quand il parle de ces choses, j'ai des doutes...

Et si par dessus tout, surtout pour le faire chier parce que j'aime bien ça, tu lui dis qu'en travaillant dans les 20 heures par semaines, avec je sais même plus combien de vacance, qu'en plus ils demandent la retraite à 55 ans parce qu'évidemment c'est crevant tout ça, et qu'il ne gagne que 12 000 milles franc net par moi après quelques années d'enseignement, là, je te raconte pas, mais il serait presque énervé...

Enseigner est un beau métier, respectable. Il y en a qui le font bien, et même très bien. Mais au fond, ce n'est pas le sujet de mon post. Si enseigner est un beau métier, ça n'est pas non plus la peine d'avoir la tête qui gonfle, que se croire détenteur d'une connaissance infini est un peu grotesque à l'heure actuelle, pratiquement tout le monde fait des études .Que surtout, tout le monde a droit, et heureusement, à avoir des opinions, mais je trouve ces gens là trop braqué, à se cabrer systématiquement devant toute opinion qui ne ressemble pas à la leur, et qu'en fait ce genre d'attitude est typique des gens qui n'écoutent pas les autres.

Bref, même si c'est un métier dur, et particulièrement en collège, lorsque les gamins sont encore cons et irrespectueux et ne pensent qu'à foutre le bordel, je pense qu'ils ont trop d'avantages. 

26 octobre 2005

Les rugbymen sont-ils tous des cons?

Les rugbymen sont-ils tous des cons? Des bourrins avec un petit poid dans la tête? Aujourd'hui mercredi, je pose la question. C'est à la suite d'une discussion au décours d'un repas au restaurant qu'est tombé le verdict qui offusqua A***, un ancien rugbyman lui-même, et issu d'une famille portée traditionnellement vers ce sport. En bref, il fût le seul à défendre corps et âmes cette corporation d'imbéciles, arguant notre mauvaise foi, nos préjugés, notre méconnaissance. Oui. Certes. Mais bon, ayant vécu tout notre jeunesse dans cette région à forte tradition rugbystique, nous avons quand même eu souvent l'occasion de côtoyer ce genre d'énergumènes lors de nos sorties nocturnes. Et même en prenant du recul, de la distance, on est quand même tenté de dire que la plupart sont complètement débiles.

La dernière fois que nous avions tenté l'expèrience, nous étions sorti un soir dans un bar de l'amicale des rugbymen. Pas loin d'une demi-heure après y être rentré, bagarre générale, plus de trente mec en-train de se foutre sur la gueule à la terrasse. Et les filles du bars, elles faisaient quoi? Appeurées? Inquiètes? Non, non, pas le moins du monde, au contraire, elles étaient toutes excitées de voir ça, se sont agglutinées contre la vitrine, encourageant les gars à taper encore...

Même pas deux semaines plus tard, on sort dans une boîte de la région, un groupes de rubymen arrivent, commencent à montrer leur bite à tous le monde, à se la frotter contre le comptoir, à marquer leur territoire, te chasser du devant du bar en poussant...

Bien sûr, bien sûr, le rugby est un sport avec de la stratégie, qui contient porte des qualités humaines: la solidarité, l'esprit d'équipe, le sens de l'effort, de l'engagement, le respect, la convivialité, la sociabilité, et patati et patata, et que même si le rugby est un sport  brutal, c'est parce que les joueurs s'engagent à fond, et que l'on serait surpris de les voir si gentil à le troisième mi-temps les uns avec les autres, évidemment, évidemment, la théorie est si jolie, et il y en a certainement comme ça des rubymen.

Mais maintenant, nous, les rubymen qu'on supporte au quotidien dans la ville lorsqu'on sort c'est quoi? C'est tout d'abord des gars qui ne pensent qu'au cul, qui passe leur temps à tromper leur femme avec tout ce qui bouge, qui ont des charmantes grosses voix qui leur permettent de dire qui conneries aussi grosse qu'eux c'est pour dire, bousculer tout le monde lorsqu'il invite une fille à danser et qu'il la balance sur tout l'entourage, montrer leur cul à la terre entière, se casser des glaçons sur le front, se donner des coups de boules pour de rire, se rouler des patins entre gars pour de rire aussi car c'est très drôle, pisser contre le bar, draguer toutes les nanas aux alentours genre faire du rentre dedans, on va, on vient, un rateau? C'est pas grave, on essaie une autre, puis on retente... On se bourre la gueule, on vomit partout car celui qui tiend pas est une tapette, et puis on casse la gueule au premier p'tit gars qui peut pas se défendre pour montrer comment on peut être fort et protecteur...

Vive le rugby, un sport à conseiller pour la jeunesse, pour leur éducation, c'est évident....Quel apprentissage de la vie.

Et vous, vous en pensez quoi?

20 octobre 2005

l'artiste

Depuis longtemps, mon frère avait un très bon ami, qu'on nommera "l'artiste" car s'en est un justement maintenant... L'artiste était un beau gosse, qui avait pas mal de succès avec les nanas, qui s'est toujours ramené des "bombes" au lycée. Il avait du charisme, et une espèce de façon de parler, genre avec toujours un petit fond de sarcasme humoristique, genre que souvent, il s'est bien foutu de ma gueule. Mon frère, c'est différent, difficile d'expliquer, assez bavard, affable, il a toujours eu beaucoup d'amies, mais justement, je crois que souvent, ce ne sont resté que des amies. C'était le genre à touujours avoir plein de meufs autour de lui, mais je suis pas sûrs qu'il les sautait, à mon avi non, il a pas dû en sauter beaucoup... Je pense qu'il était un peu macho aussi, du moins au départ, après moins. Il n'a pas eu la même direction que moi dans la vie, étant jeune, il s'est toujours bien senti au milieu de "groupes", alors que moi, j'ai toujours préféré l'intimité de relation plus privilégiées. C'est difficile de parler d'un frère, car en même temps, je l'aime beaucoup, et en même temps, je l'aime pas, mais c'est un peu de ma faute. Car pendant longtemps, je n'ai pas su lui montrer les limites qu'il ne fallait pas dépasser avec moi, et il les a souvent franchi. Je crois qu'il a un caractère assez expansif, qu'on ne se ressemble pas en fait, et que des fois, il ne s'était pas trop rendu compte qu'il allait trop loin. Et une fois que les choses sont établies, on a parfois l'impression qu'elles ne peuvent plus bouger. C'est ce que j'ai penser longtemps, jusqu'à cet été, ou d'un coup, je me suis dit que j'allais recadrer les choses ( c'est bien mon problème, au lieu d'expliquer les choses calmement, j'attend d'en avoir vraiment marre, et que ça explose en moi, alors les gens ils sont surpris quand je m'enerve, moi qui suis super calme d'habitude, là, d'un coup j'explose). Mes parents étant absents, le frangin redescendu de paris pour le weekend avec un ami invité à dormir pour faire la bringue (plus la copine au copain, ...), et moi aussi, ce weekend, je dormais là.

Bref, ils étaient parti pour faire la bringue, mais pas moi, et moi je voulais du calme. ILS sont sorti de leur côté au resto, puis se sont bourrés la gueule quelque part, et sont rentrés vers 6h00 du mat. moi, je dormais, et franchement, j'était content pour eux qu'ils s'amusent; par contre, quand l'autre con de copain est venu me réveiller en tapant à ma porte, et me demander si je voulais pas venir avec eux, genre au cas ou je me ferais chier, je l'ai laissé repartir, ai enfilé vite un jean, me suis repointé devant lui et sa copine si mignone et souriante, et lui ai sorti d'un air méchant en gueulant:

-putain! je crois que vous allez la fermer maintenant, parssque sinon, ça va chier.

Un truc comme ça, je crois que je lui ai cassé le speed sur le coup, après je me suis retourné, et j'ai claqué la porte aussi fort que j'ai pu. Sur ce, ils sont sortis de la maison, rejoindre mon frère sur la pointe des pieds, et le lendemain matin , au réveil, alors que mes parents étaient revenu, il était tout coincé avec sa copine, du genre, comme si il serait pas le bienvenu. Et moi, j'ai rien fait pour le mettre à l'aise, au contraire, je lançais plein de regard noirs dans sa direction.

13 octobre 2005

Brad Pitt à poil

Je viens d'aller voir mes stats. Dis-donc, en fait y a personne qui me lit: snif. Non pas que je veuille forcément beaucoup de lecteur, mais pas non plus écrire dans le vide quand même. Alors voilà, la solution: si t'es pas forcément super interessant dans ce que tu écrits, eh bien tu tapes Lorie en string. Il y aura toujours des mecs qui vont taper ça sur google, et qui tomberont par inadvertance chez toi, une erreur d'aiguillage en quelque sorte. Quoi que, je suis pas sûr que je veuille réellement attirer des mecs. Moi, c'est plutôt les filles. Alors, je vais changer le titre et mettre Brad pitt à poil, ça sera plus efficace. Ouais. Ou encore Alain delon en string aussi, même si il est plus trop à la mode, parceque justement, je ressemble à alain de loin.

Et puis, par curiosité aussi. Pour voir si vraiment ça aura une influence sur les stats. Comme ça.

11 octobre 2005

bizarre le milieu de la carosserie

Encore une fois -parceque ça m'arrive au moins une fois par an ce genre de truc-, il a fallu que j'appelle mon assureur pour un sinistre avec ma voiture. Sauf que là -quoi que les trois dernières années, c'était pareil-, je n'étais pas responsable. C'est tout bête: j'était garé au cinéma, un jeune gars a laissé sa voiture en oubliant son frein à main, celle-ci a donc roulé après qu'il en soit sorti, et tout doucement elle est venue cognée la mienne au niveau de la portière avant gauche. Oh, plutôt doucement, hein? Mais ça a suffit pour lui faire une petite bosse. Heureusement, des témoins sont venu me prévenir, et j'ai fait un constat avec le pôvre jeune homme. C'est donc entièrement à son assurance de payer, pas la mienne. Par acquis de conscience et curiosité, je suis allé faire trois devis différent chez plusieurs carossiers pour comparer. Et là, même si je pouvais m'en douter -mais tout de même pas à ce point là quand même-, on se rend compte que ce milieu, c'est vraiment du n'importe quoi au niveau des prix, à la tête du client et tout. Je suis d'abord allé chez Renault: 600 euros, puis un indépendant: alors lui il a appellé l'assurance pour mettre un prix en dessous de la barre pour laquelle ils font passer l'expert, dans les 400 euros, mais sans fixer le prix par rapport au temps de travail qu'il pourrait y avoir, puis enfin chez un autre indépendant de mon quartier: 1000 euros. La différence est carrément énorme, surtout que quand on regarde le détail des devis, pour le même problème à résoudre, certains mettent qu'il faut 15 heures de travail, d'autre la moitié, bref, c'est du n'importe quoi!

Bref, les mécano et carossiers, et tout le toutim, c'est vraiment du n'importe quoi, magouille et companie...

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